Grande-
Duchesse
D’après La Grande-Duchesse de Gerolstein
opéra bouffe en quatre tableaux
dont la première eut lieu le 12 avril 1867 au théâtre des Variétés à Paris
Musique de Jacques Offenbach (1819 – 1880)
Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Orchestration de Thibault Perrine pour neuf instrumentistes
La première de cette production a eu lieu le 5 novembre 2013 à La Coursive – scène nationale de La Rochelle.
Photos
Vidéo
Revue de presse
Le Monde | Pierre Gervasoni
«La Grande-Duchesse» décoiffée
Le travail d’orchestration évolutive réalisé par Thibault Perrine est un modèle d’artisanat précieux : l’écrin instrumental n’a rien à envier au bijou vocal qu’il est censé accompagner. Philippe Béziat se montre aussi méticuleux et déjanté que ses prédécesseurs dans le cercle des Brigands. Sa mise en scène évacue les décors mais elle intègre les musiciens. Chef et instrumentistes sont sur le plateau pour apporter une note de poésie ou d’humour à la dramaturgie. (…) Railler sans dérailler, telle pourrait être la devise d’un spectacle où les effets comiques sont légion et la notion de troupe, omniprésente.
Classiquenews.com | Nicolas Grienenberger
Les Brigands à la cour de la Grande Duchesse
L’interrogation demeurait : comment, avec les moyens – certes inventifs mais limités – qui sont les leurs, se tireront-ils de cette entreprise périlleuse ? La réponse s’impose d’elle-même : avec les honneurs, dans un spectacle vivant et drôle de deux petites heures, sobrement intitulé La Grande Duchesse, honnêteté à l’égard de l’original qui mérite le respect.
(…) Précise et virevoltante, la direction d’acteurs se mue en chorégraphies hilarantes, pour le plus grand bonheur d’une salle réjouie.
Présents sur scène et se mêlant aux solistes, les neuf excellents instrumentistes et leur chef Christophe Grapperon font partie intégrante de l’action, à leur tour vaillants soldats, sifflant certaines parties de chœur comme dans le Pont de la rivière Kwai.
Diapason | Michel Parouty
La Grande Duchesse d’Offenbach dynamitée par les Brigands
Un lifting plutôt hard mais hilarant. (…) Ce petit monde s’agite avec esprit, guidé par Philippe Béziat, dont la mise en scène est une explosion perpétuelle, brassant cent idées à la minute. (…) Il fallait un culot monstre pour rester sans arrêt sur le fil du rasoir sans basculer dans la vulgarité. Mais ainsi dynamité, ce chef-d’œuvre bouffe, qui brocarde allègrement les politiques et les militaires, n’en est que plus corrosif.