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Tulipatan
Croquefer ou le dernier des paladins
Opéra-bouffe en un acte (1857)
Paroles de Adolphe Jaime fils et Etienne Tréfeu
L’Île de Tulipatan
Opéra bouffe en un acte (1868)
Paroles deHenri-Alfred Duru et Henri-Charles Chivot
Musique de Jacques Offenbach (1819-1880)
Orchestration de Thibault Perrine pour neuf instrumentistes
Nouvelle production dont la première a eu lieu le 16 novembre 2012 au Théâtre de Cachan.
Photos
Vidéo
Revue de presse
Libération | Eric Loret
Offenbach avec mention
C’est Beckett, c’est Ubu. Décor de tour qui fait aussi trou, il suffit d’inverser les lettres, il suffit d’un miroir en fond et de jouer par terre pour faire croire qu’on est debout. Les gens sortent en disant : «Je croyais que je n’aimais pas Offenbach, je me trompais.» Pour ceux qui pensent que l’opérette est un troupeau de plumes en french-cancan ou Jacques Martin en Ménélas, il faut faire une cure de Brigands chaque année, en province et, pour les fêtes, à l’Athénée. (…) La version chambriste des partitions d’Offenbach renforce leur modernité cliquetante et les chanteurs des Brigands, telle Emmanuelle Goizé, ont l’important avantage sur ceux d’autres troupes, plutôt que chanter faux avec application, de rester toujours légers et pertinents dans le grotesque.
Le Monde | Pierre Gervasoni
Offenbach coupé en deux, l’Athénée plié en quatre
Le Théâtre de l’Athénée est investi par les Brigands, experts en explosions de rire sur le terrain de l’opéra. L’affiche est aussi intelligente que souriante. (…) Sensible à la dualité, la mise en scène de Jean-Philippe Salério exploite au mieux la présence d’un miroir incliné en fond de scène. Christophe Grapperon est un Brigand de la première heure, et cela s’entend. Sur scène, les tireurs d’élite de la compagnie font mouche à chaque apparition. A l’instar de Flannan Obé, irrésistible sniper de l’opéra-comique.